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Accord pour la mise en place d’un service de soutien contre la radicalisation violente
Dans un contexte d’évolution de la menace terroriste internationale, le Conseil de gouvernement du 29 juillet 2016 a donné son feu vert à la mise en place d’un service de soutien contre la radicalisation violente. Le concept d’un tel service est basé sur une offre progressive.
Dans un premier temps, les demandeurs d’aide pourront prendre contact de manière anonyme avec les intervenants du service soit par téléphone, soit par courriel. Dans un deuxième temps, ils pourront demander une aide personnalisée soit par téléphone, soit par courriel. Après avoir établi une relation de confiance avec les appelants, des consultations en face à face pourront avoir lieu pour un accompagnement continu.
Tout au long du processus, le service fera le lien avec d’autres associations ou services de soutien appropriés afin de donner suite à la demande d’assistance.
Le service de soutien contre la radicalisation violente constitue un service d’écoute et d’accompagnement poursuivant les objectifs suivants :
- porter conseil et assistance aux personnes courant le risque ou ayant entamé un processus de radicalisation violente ;
- porter conseil et assistance aux familles, aux amis et à l’entourage des personnes courant le risque ou ayant entamé un processus de radicalisation violente ;
- échange, coopération et coordination avec tous les intervenants d’autres services œuvrant auprès des populations cibles (p.ex. : dans les milieux scolaires et carcéraux, le centre de rétention, les centres socio-éducatifs à Dreiborn et Schrassig).
La thématique du service constitue donc l’extrémisme et la radicalisation violente dans le cadre de l’intégration et de la lutte contre l’exclusion tout en mettant l’accent sur la diversité et la tolérance. Le service n’a pas pour raison d’être de constituer une ligne de dénonciation mais en cas de danger ou de menace pour la sécurité publique, le Parquet sera averti.