Il s'agissait de la deuxième phase d’une série de trois exercices stratégiques consécutifs, qui reposent sur 3 scénarios connexes.
Tandis que la première phase a permis aux participants de mieux connaître non seulement les interlocuteurs dans les différentes régions, mais aussi les procédures et les modalités de décision de chaque pays, cette deuxième phase a permis de renforcer davantage la coopération nationale et transfrontalière.
Un échange permanent entre les directeurs des cellules de crise des différentes régions a permis de tester la coordination à la fois des mesures envisagées et de la communication autour de ces mesures.
Au cours de cette deuxième phase, qui concernait l'extension des mesures d'urgence, les décisions ont pu être prises sur base de la confiance établie au cours de la première phase.
L'utilisation de moyens de communication performants (Internet, audioconférences...), de même que de l'anglais comme langue commune de communication a permis de réduire les temps de réaction et donc d'accélérer les processus de décision au niveau des communicateurs.
L’exercice a donc rempli sa principale mission, à savoir renforcer les liens établis entre les cellules de crise, ce qui permettra de réagir de façon plus adéquate en cas de problème réel, que ce soit un incident au CNPE de Cattenom ou une autre circonstance, comme une catastrophe naturelle ou écologique survenant dans la Grande Région.
La troisième et dernière phase de l'exercice, prévue en au printemps 2013, sera organisée sous l'égide de la France. Dans ce contexte, le préfet de la Région lorraine, Nacer Meddah, a visité la cellule de crise luxembourgeoise. Lors de sa rencontre avec le ministre luxembourgeois de l'Intérieur et à la Grande Region, Jean-Marie Halsdorf, M. Meddah a tenu à féliciter le Luxembourg pour son excellente organisation.
Le ministre de la Santé, Mars Di Bartolomeo, a visité la cellule de crise luxembourgeoise installée au Centre de communications du gouvernement au château de Senningen au courant de la journée du 6 décembre. Il a ainsi pu se rendre compte sur place des travaux de la cellule de crise, ainsi que de la bonne collaboration entre les acteurs nationaux et internationaux.
La troisième phase de l'exercice, axée sur le post-accidentel, devra permettre de consolider les acquis entamés lors de la première phase et renforcés lors de la deuxième.
Communiqué par le Service information et presse du gouvernement